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ALORS, COMMENT CA SE PASSE

DOWN UNDER ?

Sand of Rainbow Gorge - Fraser Island (QLD)

Alors, comment vit-on au quotidien en Australie ?

Pour les très inquiets, rassurez-vous, on n’a pas du tout la sensation d’avoir la tête en bas. Peut-être un léger étourdissement mais c’est du à une (réelle celle-là) sensation d’espace. En plus sans doute d’un franc décalage horaire et de 25 heures de vol pas forcément confortable.

Pour les inquiets tout court, rassurez-vous aussi, le pays est clairement européen (si l’on peut dire…) et le mode de vie est entre celui de la Grande-Bretagne (conduite à gauche, héritages culinaires…) et celui des USA (c’est-à-dire celui de tous les pays occidentaux !). Peut-être plus proche de celui des USA du fait des similarités de leur histoire et du fait de leurs dimensions colossales.

En avant donc pour un petit tour d’horizon des différents domaines de la vie quotidienne (destiné à être étoffé dans les mois à venir)…

Se loger

Conseils et memorandum pour la recherche de logements en ville

A table !

Bon, c'est pas le tout mais pour manger, comment ca se passe Down Under ?

Communiquer

Ou comment internet et la telephonie mobile fonctionnent en Australie...

Bouger

Evidemment, les memes moyens que partout sont disponibles ! Avec quelques particularites

Depenser

Les banques. Plus quelques mots sur le coût de la vie Down Under.

Autres détails pratiques

En vrac, quelques bricoles notées au fur et à mesure de nos pérégrinations...

Bosser en OZ (sous-page)

Eh ouais, vous vous croyez en vacances ? Descriptions, conseils, trucs et astuces pour la recherche de jobs

Précision importante, les informations qui suivent ne s’adressent pas franchement aux road trips comme beaucoup de bagpackers en font (par ailleurs les sites traitant de cette manière de voyager ne manquent pas !), mais plutôt aux gens qui s’orientent vers une vie un peu plus « sédentaires », tout bêtement parce que c’est notre expérience ici !

Noosa Head Beach (QLD)

SE LOGER

 

Alors, hérité de notre propre expérience (et de celle de quelques connaissances), petit guide de la recherche d’appart sur Sydney pour jeunes actifs dynamiques mais non locaux…

 

Quoi ?

Ben oui, pour bien chercher, il faut savoir ce qu’on cherche ! Comme partout, il y a du choix : maison, appartement, chambre en colocation, chambre à partager à deux ou plus (comprenez : avec une ou plusieurs autre(s) personne(s) que vous ne connaissez pas encore), simple canapé dans un salon…

Evidemment, les prix suivent la même échelle, de 150 $ la semaine pour une chambre partagée à 700 $ pour un appartement avec deux chambres (toujours sur Sydney, ville la plus chère d’Australie), et plus encore pour une maison. Si vous ne voulez ni partager une piaule, ni mettre la moitié de la thune dans une location, le meilleur compromis sera la chambre en colocation. Celle-ci présente aussi l’avantage de limiter les contraintes (le plus souvent en sous-location d’un bail principal conclu entre le propriétaire et un (ou deux) locataire principal, les conditions sont beaucoup plus souples qu’en location directe).

En termes de typologies, il y a aussi l’embarras du choix (toujours sur Sydney, nous n’avons pas réellement expérimenté la recherche dans d'autres villes…) : quelques appartements sont dans des immeubles récents du CBD (certains avec piscine et salle de sport incluse !), le plus souvent il s’agit de maisons de ville, soit dans leur organisation d’origine, soit transformées en cité U (comprenez : les 6 à 10 pièces ont été transformées en chambre, et tout le monde partage la cuisine et la (parfois deux) salle(s) de bain).

 

Comment ?

On est en 2016 donc, comme pour tout, internet est LA voie privilégiée (avec sans doute les agences, mais on n’a pas essayé donc difficile d’en parler !)… Les deux sites indispensables ici, sur lesquelles s’inscrire et recevoir les alertes est un must :

# Gumtree : THE site des petites annonces. Mieux fait que le bon coin, son seul défaut serait son moteur de recherche géographique, qui ne sait pas où s’arrête le centre-ville de Sydney…

# Flatmates : payant si tu veux profiter à 100% du site, il a néanmoins le mérite d’être dédié à ce sujet, d’héberger un plus grand pourcentage d’offres sérieuses et d’être très bien fait.

Dès qu’une annonce vous semble potable, il est nettement plus efficace de prendre votre téléphone et d’appeler (si vous disposez du numéro, bien sûr) plutôt qu’envoyer un message (du coup c’est un peu le vrac, et on a eu besoin de tout noter pour bien savoir qui, quoi et où). Parmi les points à confirmer s’ils n’apparaissent pas clairement dans l’annonce (eh oui, faisons toujours gaffe aux évidences héritées du pays dont on connait les us et coutumes…), outre la localisation et les commodités :

# Le montant du loyer (pour un couple le montant sera souvent plus élevé de 40 à 50 $, parfois près du double !)) et si les charges sont incluses ou non ;

# Le montant de la caution et la durée minimale du bail (couramment, de 3 à 6 mois, parfois beaucoup moins) ;

# Les caractéristiques d’internet (wifi, débit limité ou non… Eh oui, en Australie les Go sont chers, et la moitié du temps limités) ;

# Les équipements à disposition (machine à laver, plaques gaz ou électriques, four…) ;

# Dans quelle mesure c’est meublé ou non…

 

Où ?

Eh oui, Sydney est vaste ! Et découpée en des centaines de suburbs (quartiers administratifs) qu’il faut commencer par maîtriser avant toute chose, ne serait-ce que pour identifier les offres qui trichent en annonçant un quartier plus populaire que sa réalité géographique…

Notez d’ailleurs que visiter des logements est un bon moyen de découvrir la ville !

 

Combien ?

Eh oui, le plus important… Quelques notions pratiques pour définir le budget sur Sydney :

# Le loyer est toujours affiché à la semaine, et sa paye à la semaine ou toutes les deux semaines. Pour le type de locations qu’on recherchait (une chambre correcte dans un appartement de 2 à 4 chambres, sans personne dans le salon, et avec une bonne cuisine), les prix vont de 320 à 400 $, globalement. En-dessous, il y a souvent un loup (du bordel partout dans l’appartement, une cuisine dégueulasse, trop de monde pour une seule salle de bain, la chambre de 7 mètres carrés…).

# Les ‘bills’ (charges : eau, gaz, électricité, internet…) se paient au forfait ou au réel, et représentent généralement 30 à 45 $ par semaine.

# La ‘bond’ (caution) est souvent égale à 2 ou plus communément 4 semaines de loyer. Parfois zéro ! Eh oui, de ce point de vue, l’Australie promeut clairement la confiance là où la France promeut le contrôle : en dehors de montrer ton passeport (et du visa, pour les propriétaires les plus regardants), on ne te demandera aucun papier !! Même le contrat de sous-location fait 20 ou 30 lignes…

LIENS UTILES

Gumtree, le Bon Coin australien (en un peu mieux) : http://www.gumtree.com.au/index.html

Flatmates, un site de petites annonces dédié à la recherche d'apparts et de chambres : https://flatmates.com.au/

Domain, un autre site utile à consulter : http://www.domain.com.au/

SE LOGER

MANGER

 

Autant vous le dire de suite, ceux qui viennent de France ou de Taiwan peuvent être déçus par la cuisine australienne : il n’y en a pas ! Un peu direct, certes, mais pas complètement faux, les seules « traditions » que j’ai trouvées jusqu’ici sont le pavlova (dessert très, mais alors très crémeux, plutôt bon mais un peu écœurant si la part est trop grosse) et le barbecue : véritable institution ici, chaque famille possède un « barbie », que ce soit un énorme bastringue en briques ou un petit bidule portable… Il faut par contre préciser qu’il s’agit le plus souvent (ou… Toujours en fait) d’un engin a gaz ou électrique, et non à bois, ce qui fait que je me tâte encore pour savoir s’ils rentrent dans ma définition d’un ‘vrai barbecue’… En revanche il faut leur reconnaitre que c’est efficace et rapide !

Pour le reste, il faudra soit cuisiner vous-même (pour cela, Coles et Woolworths sont vos amis, il y en a partout et on y trouve tout le nécessaire pour le quotidien… Moins répandus mais moins cher : Aldi. Et les superettes, 7-11, IGA et autres, plus petites mais ouvertes tard. Avec tout ça, difficile de tomber à court ! En tout cas si vous êtes dans un semblant de zone urbanisée). Ou bien profiter des tonnes de restaurants ouverts par les nombreux expatriés du monde entier : thaïlandais, allemands, espagnols, chinois, coréens, mexicain, italiens… Et français bien sûr. Ceux-là sont généralement de qualité, par contre les prix sont très variables d’un établissement à l’autre, et ne suivent pas forcement la logique de la qualité !

Quand on parle de qualité… Comme partout sur la planète, vous trouverez facilement des McDonalds, des KFC et encore plus facilement des Hungry Jack’s (filiale de Burger King) : ça peut être pratique si vous avez un creux et juste quelques dollars en poche !

Ah si, un point très positif, il est très facile de trouver des barbecues publics (et gratuits. Et très souvent en état de marche. Et propres avec ça !), dans bon nombre de parcs, en bord de plage ou en pleine ville… Qui plus est, vous pourrez facilement y rencontrer des australiens ! (oui, ça a l’air simple, dit comme ça, mais dans les faits on rencontre bien plus d’étrangers que de locaux, allez savoir pourquoi…).

Autre petit détail : bien souvent les magasins (et particulièrement alimentaires) sont ouverts tous les jours de la semaine (parfois avec des horaires réduits le dimanche, souvent avec des horaires élargis certains soirs) et ne ferment que pour Noel et Pâques. Même chose d’ailleurs pour les équipements publics (piscine, bibliothèque, musées…).

 

LIENS UTILES

Pour trouver facilement un barbecue public : http://www.meatinapark.com.au/

MANGER

Sunrise - Fraser Island (QLD)

COMMUNIQUER

 

Eh ouais, pas sûr que cet item figure dans les besoins fondamentaux de l’être humain, tels que listés par l’ONU ou autre, mais c’est l’une des premières choses que l’on considère lorsqu’on débarque dans un autre pays !!

 

INTERNET

Les abonnements personnels sont très chers, comparés a la France, surtout pour un abonnement limité a 100 ou 200 Go par mois… Mais de tous les endroits (privés) où on a séjourné, Internet est relativement rapide, assez pour ne pas s’agacer toutes les 30 secondes. Difficile d’en dire autant des auberges de jeunesse et autres lieux « non privés »

Contrairement à ce que j’ai pu lire avant de venir en Australie, vous trouverez du Wifi assez facilement et à peu près partout (aéroports, bibliothèques, cafés, parfois même places, parcs publics ou rames de train !).

 

TELEPHONE

Bien évidemment, votre smartphone peut se connecter au Wifi mais ça risque vite d’être insuffisant, surtout si vous vous lancez dans une recherche de logement ou de boulot. Donc, comme partout, direction les opérateurs de téléphonie mobile…

Vous trouverez 3 principales enseignes :

# Optus, équivalent de Bouygues

# Vodafone, équivalent de SFR

# Telstra, équivalent d’Orange

Les offres des uns et des autres se valent plus ou moins, et les opérations promotionnelles sont souvent très semblables… Bonne nouvelle : si l’on excepte les datas illimitées, Optus et Vodafone pratiquent des prix comparables à ceux de Free (et de tous les copieurs qui nous ont arnaqué durant des années…). Telstra est généralement un brin plus cher, de quoi compenser son meilleur réseau, souvent le seul à être opérationnel dans le bush (quand il y a un réseau tout court…), et ses forfaits sont parfois difficiles à comprendre (pour x dollars tu as une certaine sommes en dollars, à dépenser en appels, en sms et/ou en datas…).

Vous avez aussi quelques « outsiders », comme Aldi, Virgin mobile et Lycamobile. Pensez à jeter un coup d’œil sur leurs offres, qui peuvent être plus intéressantes que celles des 3 majors.

Seule condition pour souscrire une offre : présenter son passeport. Même un compte bancaire n’est pas utile si vous prévoyez de payer en cash. Mieux qu’en France, ici tu achètes des plans prépayés sur 28 ou 30 jours. Ce qui fait que la notion de hors forfait n’existe pas, et que si tu veux interrompre ton abonnement pendant quelques semaines, il te suffit de ne pas renouveler de suite le plan…

 

COMMUNIQUER

BOUGER

 

EN AVION

Eh oui, quand le pays fait la taille d’un continent, l’avion est une option courante ! Du coup, c’est très facile d’en trouver entre les villes australiennes et très peu formel de le prendre (pas de contrôle de passeport, pas de check des liquides de plus de 100 ml…).

Les compagnies les moins chères, de notre expérience, sont TigerAir, parfois Virgin Australia, et pensez à jeter un coup d’œil sur les aéroports situes a petite distance de votre objectif (par exemple Gold Coast si vous voulez atterrir à Brisbane : vous aurez une heure de bus et de train en plus mais ça peut valoir le coup !)

 

EN TRANSPORTS EN COMMUN

Expérimenté seulement sur Brisbane, Adelaïde et sur Sydney mais pour l’heure, la conclusion est claire : les transports publics en Australie sont efficaces, qu’il s’agisse des bus, des trains, des tramways, des ferrys ou des bus « Greyhound » qui sillonnent de plus larges distances. Par efficace, comprenez : à l’heure, d’abord, fréquents et plutôt rapides, ensuite, modernes et propres, pour finir.

Seules chose à redire : la clarté des informations d’abord, c’est-à-dire qu’il vous faudra un peu d’expérience pour savoir quel bus prendre et où demander au bus de stopper… Impossible de mettre la main sur une carte globale du réseau de bus et sur ses connexions avec les autres transports ! Obligé du coup d’y aller au petit bonheur la chance (même Google ne suffit pas), en espérant que les gestionnaires ont créé un système logique… Le mieux, ce que nous faisons très souvent, sera de demander au chauffeur de vous déposer ou vous devez aller : la grande majorité d’entre eux sont très sympas et vous rendront facilement ce service. Et le prix, ensuite. Sydney est moins cher que Brisbane mais il peut vous en coûter entre 30 (autour du centre-ville) et 60 (si vous avez à prendre un ferry express) dollars par semaine par personne… A moins d’être étudiant (full time, précisons-le).

Néanmoins, à Sydney comme à Brisbane vous pouvez acheter une carte de transport (la GoCard coûte $10 (très vite rentabilisés) en Queensland, la Opal Card de New South Wales est gratuite) : d’abord les trajets sont moins chers, et surtout au bout de 8 ou 9 trajets vous ne payez plus rien ! En clair, si vous prenez le bus ou le train tous les jours de la semaine, pour aller au boulot et pour revenir à la maison, c’est gratuit à partir du vendredi. Et ce, que vous alliez au supermarché ou jusque dans les Blue Mountains ! Sympa, non ?

 

EN VOITURE

L’Australie étant 14 ou 15 fois plus grand que la France, pour 3 fois moins d’habitants, vous pouvez deviner que tout y est dimensionné pour la voiture… Du moins en dehors des villes car dans les grandes villes, avoir une voiture revient à cher : les parkings gratuits sont rares et même si ça n’est pas Paris, ça bouchonne tout de même quelque peu… A ce sujet il est possible d’avoir un permis limité au quartier, comme en France, pour une centaine de dollars par an.

Vous pourrez donc être tenté d’acheter une voiture ici, c’est clairement une bonne idée si vous y restez plus de 3 ou 4 mois et si vous avez l’intention de bouger un peu. Juste deux ou trois bricoles à savoir :

# La vignette existe toujours ici ! Nommée « registration », ou plus familièrement REGO, elle dépend de chaque état et se paye pour l’année ou pour 6 mois (avec possibilité de transfert sur un autre propriétaire si vous vendez votre titine). Elle semble plus intéressante sur Perth que sur Sydney mais comme l’Australie est un état fédéral, pensez à checker ça le moment venu car les règles changent tout le temps !

# Le permis français et le permis international sont parfaitement reconnus ici. Exception pour la New South Wales : passé 3 mois il vous faudra acheter un Permis de conduire (il s’agit bien de « acheter » et non de « passer » : ça vous prendra une heure de temps dans un bureau de « Services NSW » et contrairement à ce que leur website peut vous faire croire, c’est très simple et pas besoin de faire traduire votre permis français). Autre avantage : ce document est une preuve d’identité et de domicile reconnue partout en NSW.

# Ancienne colonie britannique oblige, on roule à gauche ! Les premiers ronds-points vont vous faire drôle mais au bout de quelques semaines ça vous paraitra aussi naturel que de conduire du ‘bon’ cote de la route : nous avons tous deux des années de conduite à droite et aucun souci pour s’acclimater ici. Bon, pour être parfaitement honnête, le fait que le volant soit lui aussi de l’autre cote de la voiture oblige le cerveau à se dire que tiens, il y a un truc bizarre, ah oui, on est en Australie ! Autre chose qui aide beaucoup : les routes sont super larges, y compris dans des rues de desserte, les routes ont des pointilles absolument partout pour vous aider à suivre la bonne file, et les gens sont un poil plus aimables au volant qu’en France (mais clairement moins qu’aux USA)…

# L’immense majorité des routes sera gratuite ici, ça change de la France ! Il reste néanmoins quelques « Toll roads » (souvent des ponts ou des tunnels, parfois difficiles à éviter…) qu’il n’est pas possible de payer sur place, il vous faudra aller sur le site internet approprie et y entrer les détails de la voiture et de la carte de crédit.

# La grande majorité des voitures sont automatiques, comme aux US. A se demander pourquoi on aimait sincèrement passer les vitesses sur nos voitures !

 

EN VELO

En ville, c’est le moyen le plus pratique de se déplacer, clairement. Curieusement, les systèmes de location (type Velib) sont hors de prix, et vous aurez couvert l’achat d’un vélo d’occasion en quelques jours !! Raison pour laquelle nous avons investi…

Pas toujours facile de rouler en vélo à Sydney car les pistes cyclables sont rares et les routes sont conçues sans penser aux cyclistes, mais si vous parvenez à éviter les (nombreux) taxis, pour certains de vrais dangers publics, si vous avez la patience d’attendre les (très courts) feux verts, et si vous n’avez pas peur des montées, ça reste un excellent moyen de bouger !

 

A PIED

Je suppose que tout le monde sait comment marcher… Donc juste deux commentaires :

# Eu égard a la domination sans partage des voitures, les piétons doivent attendre longtemps pour traverser (tu dois attendre après les véhicules qui vont tout droit, ceux qui vont à gauche, ceux qui viennent de l’autre côté…) et passé 5 secondes, chrono en main, le bonhomme repasse au rouge ! Par contre, les voitures ne tentent pas de passer en force lorsqu’il n’y a pas la place de traverser, contrairement à chez nous…

# On roule à gauche, ça c’est connu, mais vous vous rendrez compte que ça conditionne tout le reste ! Les escalators (quand on laisse passer les gens qui avancent), les trottoirs (quand il y a un peu de monde). Ça doit être la même chose en France et à Taïwan mais on ne fait pas gaffe : les deux premiers jours, on se demande pourquoi, nom de nom, tous ces olibrius se mettent sur votre passage :-)

BOUGER

75 Miles Beach - Fraser Island (QLD)

DEPENSER...

 

Pas la rubrique la plus marrante (encore que certains aiment !) mais il faut bien en parler…

 

LES BANQUES

 

Allons-y cash : les banques australiennes sont beaucoup plus simples et moins chères que leurs consœurs françaises (mais plus que les banques taiwanaises… Injuste, hein ?). On a ouvert des comptes dans 3 banques ici : Westpac (les comptes courants de Tom), NAB (les comptes courants d’Amber) et ANZ (nos comptes superannuation). L’expérience est unanime : rien à redire !

– Ouvrir un compte prend grosso modo une heure, et avec un simple passeport tu peux disposer d’une carte de débit (oui, débit, et non crédit !) une semaine plus tard.

– Les banques coutent en moyenne $5 par mois, exception faite de NAB, gratuite, et Westpac, gratuite pendant un an. Toutes deviennent gratuites si le compte courant enregistre plus de $2000 de mouvement par mois (ne le répétez à personne, mais du coup, on transfère cette somme chaque mois d’une banque a une autre et le tour est joué…).

– Les intérêts sur les comptes d’épargne sont versés mensuellement et calculés au jour le jour. En clair, pas besoin de checker le calendrier pour voir si on est avant ou après le 15 du mois, ça ne change rien.

– Les distributeurs de billets (nommés ATM en Australie) sont légion, même dans de petites villes (bon, évidemment, au fin fond du bush, pensez à prendre du cash avec vous…).

– Tu peux choisir ton code PIN, bien pratique pour ceux qui, comme moi, ont une mémoire de poisson rouge !

 

Au quotidien, c’est tout aussi facile : les paiements sans contacts sont très répandus, de même d’ailleurs que les lecteurs de cartes bancaires (à part quelques magasins et restaurants asiatiques, ok). Chaque fois que tu règles avec la carte de crédit, tu peux choisir le compte à débiter et tu peux demander du « cash out », c’est-à-dire retirer de la monnaie en même temps que tu payes les courses… Pratique, non ? A se demander pourquoi on ne fait pas ça en France !

 

COUT DE LA VIE

 

Très difficile de parler de ça… Non par timidité mais parce que les situations varient énormément d’une personne à l’autre, d’une ville à l’autre, d’un moment à l’autre… Nous pouvons néanmoins vous donner notre impression générale et quelques bouts de chiffres : oui, en Australie, la vie est plutôt chère, plus chère qu’en province en France ou qu’à Taïwan, relativement comparable au coût de la vie à Paris. Soyons donc clair, amenez un peu d’économies avec vous ! Les premières semaines, notamment, vont vous couter assez cher, le temps de trouver un logement qui va bien et de connaitre deux ou trois astuces pour manger moins cher là où vous serez… Ce n’est pas pour rien que l’Australie réclame 5000 $ comme condition au visa WHV, et si vous voulez profiter à fond, il nous semble que ce n’est pas assez…

Pour vous donner quelques bases, par rapport à nos propres dépenses :

# Logement : environ 350 $ par semaine à deux, incluant le loyer et les charges.

# Transports : plus instable mais entre le pétrole pour la voiture, la REGO, le bus, le vélo… Peut-être 40 ou 50 $ par semaine par personne. L’essence coûte de l’ordre de $1 le litre (vous pouvez évidemment trouver un peu moins cher, ou beaucoup plus !), la location de voiture est nettement moins chère qu’en Europe.

# Nourriture : à deux on dépense entre 600 et 800 $ par mois pour les courses, avec quelques restaurants par-ci par-là, en achetant la plupart des courses courantes chez Aldi, en profitant des fins de marchés et des magasins asiatiques à bon prix… Donc de l’ordre de 80, 90 $ par semaine par personne.

# Téléphone : la facture se monte à 30 $ par 28 jours. 7,5 par semaine, donc.

# Activités, voyages et week-ends : c’est évidemment très variable ! Entre la Nouvelle-Zélande ($1850), Singapour ($500), divers week-ends en Australie ($2000), on a chacun dépensé en moyenne 150 $ par semaine. On peut faire moins, certains dépenseront sûrement bien plus, on est aussi venu en Australie pour profiter !

Bref, en dehors de ce dernier item, les dépenses courantes se montent donc à 300 / 350 $ par semaine par personne (entre 200 et 240 €, valeur avril 2016), avec une grosse part pour le logement. Bien entendu, ce sera davantage si vous dépensez seul plutôt qu’en couple, et ce sera moins si vous êtes en mode road trip !

N’oubliez pas non plus les investissements de départ : le visa coûte 420 $, l’assurance pèse dans les 400 €, le billet d’avion aller est dans les 700 €. Une fois sur place, l’ordinateur a coûté un peu plus de 500 $, la voiture en a coûté près de 2500 $… Soit entre 3000 et 3500 € à sortir avant même d’avoir commencé à gagner sa vie !

DEPENSER

Pourquoi des animaux à cet endroit ? Z'ont pas tous ces problèmes, eux... Même s'ils en ont sûrement d'autres !

Autres détails PRATIQUES

 

En vrac, les trucs et astuces qui ne rentrent pas franchement dans les autres catégories…

 

CULTURE

Une grande majorité de musées est gratuite en Australie. Il en va de même pour les bibliothèques : pas besoin de justificatifs (juste un relevé bancaire, ça passe) et vous pouvez emprunter 20 ou 30 documents pour quelques semaines. Aucune excuse pour ne pas lire un bouquin ou mater un DVD en anglais !

 

VISA

Autant la demande visa est très simple à faire, autant il ne s’est pas avéré facile de justifier de ce visa une fois en Australie… Curieusement. Tout est dématérialisé, ce qui fait que les services compétents ont accès à toutes ces données à partir du seul passeport, mais vous n’avez aucune preuve physique de votre visa, et donc, par exemple, de votre droit à travailler… L’astuce est d’éditer un PDF à partir du site « Visa Entitlement Verification Online » : https://www.border.gov.au/Busi/Visa

Dans notre expérience, cela a été reconnu sans problème par les employeurs et les bailleurs.

 

CLAVIERS

En Australie (comme d’ailleurs dans la vaste majorité du monde…), les ordinateurs sont équipés d’un clavier QWERTY, sur lesquels quelques lettres varient par rapport à nos claviers AZERTY et qui, surtout, ne comportent pas nos chères lettres accentuées, que même la réforme de l’orthographe n’a pas supprimé…

Pour les lettres qui varient, pas le choix que de s’entrainer, de se tromper et de recommencer (le « try, fail, fix » anglo-saxon…), pour les accents, vous avez plusieurs options : reconfigurer votre clavier, en ajouter un, utiliser Word et lui demander de corriger chaque mot ou encore utiliser les raccourcis « Alt ». Si vous ne connaissez pas, jetez un coup d’œil aux liens plus bas, et essayez : par exemple, enfoncez la touche Alt, tapez 130 puis relâchez Alt, vous aurez un superbe « é » tout neuf !

Bon, comme on est super sympa, on vous file la liste des plus usuels pour le français :

à = 133   |   â = 131

é = 130   |   è = 138   |   ê = 136   | ë = 137

î = 140   |   ï = 139   |

ô = 147   |   ö = 148   |   œ = 0156

ù = 151   |   û = 150

ç = 0231   |   € = 0128   |   « = 0171   |   » = 0187

 

UNITES

En tant qu’ex-part de l’empire colonial britannique, on pourrait penser que l’Australie utilise toujours des unités barbares (pieds, pouces, miles et compagnie) mais non. Exception faite des cups pour la cuisine, tout le reste est au système métrique (grammes, kilomètres…). Ouf !

L’heure est au format anglo-saxon, ‘am’ pour le matin, ‘pm’ pour l’après-midi. Pas pratique (même les locaux se gourent parfois) mais c’est comme ça !

Et la monnaie est bien sr le dollar australien, diffèrent des autres dollars et dont le taux de change avec l’euro varie au jour le jour.

LIENS UTILES

Pour avoir les "Alt codes" des lettres françaises accentuées : http://symbolcodes.tlt.psu.edu/bylanguage/french.html

PRATIQUE
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