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ET AU BOULOT ?!

Opera House - Sydney (NSW)

Pour qui veut bosser, en Australie il y a de quoi faire ! Ça peut aller des boulots dans la cueillette de fruits ou l’hôtellerie a des boulots de chefs cuisiniers ou ingénieurs, en passant par infirmier, architecte ou informaticien…

A part pour quelques catégories très précises, le premier prérequis est l’anglais : les entreprises internationales françaises sont plutôt rares ici et quand bien même, les échanges avec des partenaires seront toujours à assurer… Pour vous donner un exemple, on a bossé pour une entreprise de nettoyage à Wynnum : allez négocier avec le patron ou comprendre ce que veut exactement le client sans l’anglais !

Second prérequis : la motivation ! Votre entrain, votre bonne humeur et votre capacité à vous vendre ne sont évidemment pas à négliger… Malgré un début de mauvaise réputation, les Frenchies semblent toujours appréciés en Oz, à vous de transformer l’essai !

Bref, parlons de ce que nous savons, je vais donc vous présenter deux types de job, très différents en terme de contenu mais aussi de structure d’emploi, qui vous permettront de vous faire une idée générale sur le sujet : architecte et cuistot.

Architecte

Conseils de recheche et informations générales sur le métier tel qu'il se pratique en Australie

Cuisinier

Conseils de recheche et informations générales sur le métier tel qu'il se pratique en Australie

Bosser à son compte

Quelques informations rapides sur le mode de travail "sous Australian Business Number"

Outils

CV, lettre de motivation, portfolio... Les particularités locales de ces outils indispensables !

Parlons argent

Salaires, taxes, épargne retraite... Bien entendu, ces sujets ne fonctionnent pas exactement pareil ici

Storey Bridge - Brisbane (QLD)

JOB type 1 : ARCHITECTE

 

Recherche de job

 

En plus des classiques de toute recherche de travail (prendre le temps de regarder les sites internet des agences dans lesquelles vous postulez, rédiger une lettre personnalisée, etc), deux ou trois précisions issues de mes propres recherches en janvier et février 2016 :

– Melbourne et surtout Sydney sont nettement plus dynamiques que Brisbane en matière de marché (je ne sais pas pour les autres villes). Chaque jour sur le site web SEEK (de loin la meilleure source pour ce type de job, en regardant aussi les rubriques « careers » des sites web des agences les plus structurées) il y a de 15 à 20 nouvelles offres d’emploi sur Sydney, de 7 à 12 sur Melbourne et de 1 à 5 sur Brisbane. Même si on élimine les offres hors sujets (architecte réseaux par exemple) et les mêmes annonces qui reviennent épisodiquement, le marché australien -bien que moins florissant qu’il ne l’a été- est actuellement plutôt ouvert.

– 75% des annonces exigent la maitrise de Revit (jusqu’à le répéter 3 ou 4 fois dans le texte et à le préciser dans le titre !), et 20% demandent la maitrise d’ArchiCAD. En clair, Revit et le BIM sont un must ici, et si tu n’es pas familier avec le logiciel ou tant que tu n’as pas passé quelques semaines a t’autoformer, pas la peine de postuler ! A noter qu’il existe sur internet des tests de maitrise de Revit et d’ArchiCAD qu’on pourra te demander de passer… Bref, les softwares maitrisés, ou pas, sont un sujet à ne pas prendre à la légère !

Bien entendu, ne pas hésiter à répondre à des annonces même si 25% des critères ne correspondent pas : sur un malentendu ça peut passer ! (Plus sérieusement, je précise ça notamment pour les 25-35% d’offres qui demandent de bien connaitre le BCA/NCC : dans la réalité ça ne joue pas tant que ça) A noter aussi que peu d’annonces interdisent les candidats non australiens, au contraire on sent les entreprises ouvertes à tous les horizons ! Y compris pour pérenniser le contrat : le sujet de ce qui se passera dans 6 mois (le temps maximum de travail permis par le visa WHV pour une unique entreprise) est vite abordé par les employeurs eux-mêmes.

– Si vous ciblez des agences un tant soit peu conséquentes, pas la peine d’imprimer des tonnes de CV et de portfolio, tout se fait par mail ou par les sites internet des recruteurs. Pour ce qui me concerne, toutes les visites que j’ai pu faire à l’improviste dans les agences pour déposer mon CV et montrer ma tête ont été des pertes de temps. Mais peut-être est-ce plus efficace si on cible de plus petites agences ? Même chose pour les coups de fil. Le mieux semble d’attendre, et éventuellement d’envoyer une relance par mail quelques temps après. Proposer dans la lettre de motivation des dates pour un éventuel entretien peut marcher, surtout dans le cas où un voyage de quelques jours dans une autre ville se programmerait).

# Pour info, les récentes statistiques publiées en NSW sont étrangement similaires à celle France : la grande majorité des agences sont de toutes petites structures, et les grosses boites ne représentent qu’une petite fraction du nombre.

 

Conditions de travail (EMPLOYE)

 

Du point de vue du process de projet, énormément de similitudes par rapport à ce qui se fait en France. Bien sûr les noms des phases changent, les habitudes constructives varient quelques peu (notamment les détails de matériaux) mais on retrouve vite ses marques. Sur les sujets environnementaux, j’étais déjà étonné de notre retard en France, ici c’est pire ! Ne nous prenons pas trop le chou pour les problèmes de thermique, après tout on est dans un pays tempéré…

Du point de vue social, la semaine de boulot est la même qu'en France (du lundi au vendredi) et on respecte la dizaine de jours fériés australiens (qui, heureux hasard, tombent tous un lundi ou un vendredi !). La semaine de travail standard est de 38h, et peut inclure au contrat un « nombre raisonnable d’heures supplémentaires » non rémunérées (ouais, le MEDEF est plus puissant que la CGT ici…). Dans le domaine de l’architecture, cette clause est utilisée, rassurez-vous ! Les journées peuvent durer de 9 à 10 heures. Pas mal de gens déjeunent à leur bureau mais certains enfilent le jogging et vont courir de une à deux : welcome to Australia !

Au lieu de nos 5 semaines de congés payés, on n’en a « que » 4 (je mets des guillemets depuis que je sais qu’à Taiwan ils n’ont que quelques jours…), mais on dispose de 10 jours de « conges personnels », qui peuvent être pris au pied levé pour des raisons personnelles (enfant malade, problème familial…). Comme tu n’as à te justifier que si tu en prends plus de 2 d’affilée, ces jours se retrouvent quelque peu dévoyés… Incroyable le nombre de mouflets malades un lundi ou un vendredi !!

Parmi les traditions sympas, nombre de boites ont pour habitude -très agréable- de partager un verre après la dernière journée de boulot de la semaine. Probable que l’ambiance varie quelque peu d’une compagnie a l’autre mais de ce que nous entendons, l’équilibre est globalement recherché entre un boulot sérieux et une atmosphère décontractée, entre vie professionnelle et vie familiale.

Parlons un peu technique :

– en termes de softwares, Revit (et un peu ArchiCAD) dominent donc largement la partie dessin. Comme en France, Adobe et sa suite CS règne en maitre sur la mise en page et le traitement d’image, Microsoft sur la bureautique et SketchUp est tout aussi génial Down Under !

– Excellente nouvelle : l’Australie utilise le système métrique (à part pour les volumes en cuisine, pour ça vous devrez apprendre à manipuler les cups !) et plus généralement les normes ISO (dont les formats de papier A0, A1, etc). Je dirais même qu’ils s’emm… brouillent moins que nous puisque tout le monde parle et dessine en millimètres.

– La loi MOP n’a évidemment pas cours ici, mais ils ont des équivalences très proches de nos phases ESQ / APS (Sketch Design, ou Design Competition), APD / PRO (Design Development), DCE / EXE (Contract Documentation), ACT (Tender) et DET / AOR (Contract Administration).

 

 

LIENS UTILES

Un site utile pour l’autoformation sur Revit : http://www.revitzone.com/revit-fundamentals
Un autre : http://bimscape.com/beginners-guide-to-revit-architecture/

ARCHITECTE

JOB type 2 : CUISINIER

 

Recherche de job

 

Deux ou trois petites choses à savoir avant se lancer dans une recherche de boulot de ce type (très différente de celle faite pour le domaine de l’architecture) :

# Le côté positif : les offres sont légions, en tout cas sur Sydney. Gumtree sera probablement un meilleur ami que Seek de ce point de vue, vous pouvez aussi tenter les agences de recrutement spécialisées dans le domaine (tapez les mots magiques et Google vous trouvera ca mieux que nous !). Les annonces démarrent très souvent par « on recherche une personne dynamique et expérimentée pour compléter notre équipe débordée… » et finissent tout aussi souvent par « … démarrage immédiat, salaire à négocier en fonction de l’expérience ». Malheureusement, pas mal d’offres affichent d’entrée de jeu que les candidatures de gens sous visa étudiant ou WHV ne seront pas reçues (nous pensons néanmoins que si l’annonce est pile poil dans vos cordes, rien ne vous empêche d’essayer !).

# Le côté négatif ? Au vu du niveau de fréquentation des offres (est-ce une bonne idée d’afficher que l’annonce de tes rêves a déjà été vue 2000 fois en 24 heures ? A vous de juger…), les candidats sont tout aussi nombreux ! De ce qu’on a pu voir, lorsqu’une annonce vous convient, il y a deux actions possibles : faire un saut sur place jauger un peu l’ambiance et discuter avec le patron s’il peut vous accorder une minute ; ou envoyer votre CV (en tachant de trouver un moyen de vous démarquer un peu…) et d’espérer un coup de fil.

# En effet, ne désespérez pas devant le mur de silence qui pourra se dresser devant vous. Ne désespérez pas non plus si les restaurateurs semblent très intéressés par votre essai, vous promettent de vous recontacter (voire vous disent que vous pouvez commencer le lundi suivant et qu’ils vous donneront les détails plus tard) avant un remarquable silence radio… Le manque de respect en Australie est plus courant que nous ne l’aurions cru de prime abord.

# Lors de votre interview / essai, il semble nettement préférable d’être (très) flexible et prêt à démarrer le jour même si nécessaire. La flexibilité en question porte tout autant sur le temps (pas mal d’offres qui libèrent les soirées, mais imposent de commencer tôt et de travailler au moins certains week-ends) que sur l’argent (tu peux espérer gagner jusqu’à 20 $ de l’heure ou un peu plus mais certains employeurs prévoient une « période d’essai » payée a 15 ou 16 $ l’heure en cash. Pas sûrs de la légalité de ce système, mais il semble que certains restaurateurs (notamment asiatiques) estiment que l’Australie a des minimas salariaux beaucoup trop élevés ! En fait c’est un peu comme partout, il y a deux types de patrons : ceux qui ne sont soucieux ni des lois ni de devoir renouveler leur staff assez souvent, et ceux qui cherchent la bonne personne (et parfois ont du mal à trouver des gens sérieux et motivés).

# En fonction du job recherché, checkez les sites officiels pour être sûr qu’il ne vous faut pas une licence. Dans chaque état australien, les lois varient mais il vous faudra probablement une ‘withe card’ pour travailler sur un chantier, une ‘blue card’ pour travailler avec des enfants, et donc une ‘liquor license’ pour vendre des boissons alcoolisées…

 

Conditions de travail (CASUAL)

 

De ce point de vue, les conditions sont un peu moins fixes et claires qu’un « vrai » salariat : pas de décompte de vacances, pas trop de certitudes quant à savoir quel jour tu vas travailler ou non… En revanche, il y a le bénéfice inverse de cette souplesse : rien n’empêche de cumuler deux jobs, le travail du week-end reste financièrement très intéressant, il n’est pas bien compliqué de cumuler plusieurs jours et pouvoir partir plus loin que deux jours ne le permettent…

Avantages et inconvénients, toujours !...

CUISINIER

BOSSER A VOTRE COMPTE

 

Il peut vous arriver (nous, c’était pour une boite de nettoyage pas loin de Brisbane) qu’un patron ne souhaite pas vous embaucher mais vous sous-traite du boulot. Pour l’instant, c’est la même chose qu’en France, vous devez donc créer votre société ! C’est là que ça devient d’un coup beaucoup plus simple qu’en France, il vous suffit d’un Australian Business Number (ABN) et c’est tout ! Vous avez donc un formulaire à remplir en ligne (prévoyez une demi-heure et l’aspirine si vous n’êtes pas familier avec le vocabulaire spécifique en anglais…), pour recevoir quasi-immédiatement ce numéro.

Vous aurez un peu plus de paperasses, car il vous faudra rédiger des ‘invoices’ (factures) et vérifier les encaissements. Et à la fin, n’oubliez évidemment pas d’inclure les montants gagnés dans votre déclaration d’impôts. Sachez tout de même que ni Super ni taxes ne sont versées par le « patron » (votre client, à proprement parler), et que le fisc australien n’aime pas plus que le nôtre ce genre de salariat déguisé…

ABN

Joalah Forest - Tamborine National Park (QLD)

OUTILS

 

CV

 

Le CV australien (nommé « resume », le mot français prononce avec un accent anglais) a le même but que le nôtre : montrer à votre futur employeur qui vous êtes, en ciblant sur vos qualités et en essayant de ne pas mettre le doigt sur vos faiblesses.

Mais ici, sa structure est différente, le but du jeu est que le lecteur ait au bout du compte une idée précise de qui vous êtes, de ce que vous pouvez apporter à son entreprise et si vous allez pouvoir faire du bon boulot ensemble…

Conséquence logique, le resume est plus long que le sacro-saint A4 recto : 2 à 3 pages est un format courant pour des boulots exigeants certaines qualifications (pour ceux qui n’en exigent pas, une page reste suffisante). Les principales rubriques sont les suivantes :

– Informations : prénom, nom (en Oz, et plus globalement dans le monde anglo-saxon, tout le monde s’appelle par son prénom directement…), email, téléphone… Pas de photo ni d’indication de l’âge.

– Points forts : en (vraiment) quelques mots, vos principales forces personnelles.

– Education : diplômes obtenus, quand et dans quelle école. Si vous le pouvez, préciser le nom du diplôme équivalent australien : peu d’écoles françaises sont assez célèbres pour se comprendre d’elles-mêmes !

– Expérience professionnelle : les compagnies dans lesquelles vous avez travaillé, en précisant les dates, les rôles (précis et réels) que vous avez eus, les tâches que vous avez effectuées (avec succès, cela va sans dire !)

– Autres compétences (utiles pour le job recherché) : les langues que vous parlez, les logiciels ou langages informatiques que vous maitrisez…

– Loisirs : juste quelques mots mais ils peuvent être apprécies, surtout s’il y a une relation quelconque entre vos passions et votre objectif professionnel.

– Références : quelques noms, adresses email et numéros de téléphone, de contacts qui pourront confirmer à quel point vous êtes un candidat idéal (typiquement vos anciens patrons ou responsables) : en Australie (et dans le monde anglo-saxon en général) cette rubrique est importante et nous pouvons confirmer que ce n’est pas pour faire joli : ils contactent les gens cités ! Si par chance vous pouvez y inclure des australiens (même le patron que vous avez eu pendant les deux semaines de votre job alimentaire), c’est un gros plus.

 

Astuces en vrac

– Ne pas omettre vos données personnelles ! Votre email et votre numéro de téléphone doivent apparaitre clairement (plus personne n’utilise l’adresse postale de nos jours…).

– N’incluez de liens vers vos réseaux sociaux que si ceux-ci sont en lien direct avec le poste visé (il est néanmoins probable qu’un employeur intéressé check votre profil sur Google, pensez donc aussi à jeter un petit coup d’œil a ce que vous faites apparaitre public !).

– Votre CV sera la première impression donnée a votre futur potentiel employeur : rendez-le attractif (pour ça, laissez parler -toutes mesures gardées- vos talents créatifs !- et surtout clair à lire (10 ou 12 points pour les polices, des polices contrastées…). Gardez aussi en tête que votre CV pourra être lu en papier aussi bien que lu sur un écran d’ordinateur ou de tablette.

– Faites bien attention au niveau d’anglais que vous y utiliserez : une faute par ligne va vite décourager tout lecteur de lire la suite !

– Ne cherchez pas à remplir a tout prix, par exemple avec de vieux programmes informatiques que plus personne n’utilise. Il peut en revanche être utile de mettre en valeur (gras ou autre) les points forts de certains jobs…

– Faites un resume adapté au boulot recherche (si vous le pouvez, utilisez les mots employés dans les annonces… Il peut arriver que les CV soit scannes par des ordinateurs et non lus, les mots-clés choisis peuvent donc être importants).

PORTFOLIO

 

Tout étudiant d’archi ou de Beaux-Arts maitrise sans doute le sujet, nous n’allons donc parler ici que des spécificités australiennes…

– Si vous regardez les sites des agences un peu importantes ici, vous verrez que beaucoup ont des sections « architecture intérieure », il peut donc être intéressant d’y coller ce que vous auriez pu produire en la matière, pensez-y ! Même chose pour l’urbanisme, dans de moindres proportions.

– Les agences sont très intéressées par voir ce que vous savez faire avec les logiciels (Revit, donc, globalement), et notamment en termes de détails… Il est de coutume ici de mettre quelques planches de dessins techniques dans le book. Voire d’en avoir sous le coude prêtes à être envoyées. A ce propos, une bonne habitude à prendre est de mettre votre nom dans le cartouche des planches que vous dessinez : au moins il n’y a pas de discussion possible quant à savoir si c’est bien vous qui avez produit ces planches ou si vous avez vaguement contribue à juste caler l’acrotère…

– Enfin, un nombre non négligeable d’annonces demandent moins de 5 Mo pour les pièces jointes au mail, d’autres demandent moins de 10 Mo. Dans tous les cas, pensez à faire léger…

 

Oh, et une petite précision légale : dans l’état de NSW (oui, chaque état australien a des lois et donc des règles différentes, pas super pratique mais c’est comme ça !), « architect » signifie automatiquement que vous êtes « registred » (équivalent de la HMO ici), et il est illégal de le laisser penser si c’est faux… Vous pouvez par exemple utiliser le terme « Graduate Architect » (ce qui peut être un désavantage si vous avez quelques années d’expérience…) ou à la limite préciser « Architect, French registred »

 

 

LETTRE DE MOTIVATION

 

Nommée « Cover letter » ici, elle est nécessaire des lors que vous vous intéressez a un boulot qualifié. Pas la peine d’en faire des caisses, l’idée est de faire vivant, court et direct, pour expliquer en quelques lignes qui vous êtes, pourquoi vous postulez, en quoi vous pensez être le plus qualifié, et pour conclure, que vous êtes motive et disponible pour une interview !

Malgré son nom, il ne s’agit bien sûr plus d’une lettre papier mais d’une pièce jointe au mail, ou carrément d’un texte dans le corps du mail (moins formel, néanmoins…).

 

 

LETTRES DE RECOMMANDATION

 

Si vous pouvez obtenir ca de vos précédents employeurs, c’est clairement un plus. Surtout si pouvez les obtenir en anglais ! Pas la peine d’en faire des tonnes, mais cela montrera qu’un manager a apprécié vos qualités…

Bien sûr, ne pas omettre les coordonnes de l’entreprise et de la personne qui écrit la recommandation : les Australiens ont tendance à vérifier eux-mêmes !

 

 

INTERVIEW

 

Astuces en vrac

– Il est conseillé de vous y rendre avec quelque chose dans le ventre : prenez 20 minutes avant l’interview pour vous détendre et respire un bon coup pour évacuer le stress… Et de ce point de vue, manger un morceau marche plutôt bien !

– Si vous le pouvez, éviter de caler l’interview le lundi matin ou le vendredi après-midi, pour la même raison qu’on évite généralement d’y caler des réunions de travail…

– Checkez votre apparence (ongles, cheveux, chaussures, braguette…) : la communication visuelle est aussi -ou peut-être plus- importante que la communication orale.

– Envoyez toujours un mot de remerciements après une interview, cela fait partie des politesses que l’on peut juger inutile mais qui, ma foi, ne coûte presque rien à faire.

 

LIENS UTILES

Le site professionnel de Mélanie : http://australieconseil.com/australie/les-jobs-partie-2/

Un petit récapitulatif au sujet du "resume australien" : http://www.australie-guidebackpackers.com/faire-cv-australien-guide-exemple/

Un petit benchmark au sujet des CV : http://www.seek.com.au/career-advice/resumes-the-good-and-the-bad

Et un autre au sujet des lettres de motivation : http://www.seek.com.au/career-advice/cover-letters-the-good-and-the-bad-1

OUTILS

ARGENT

 

SALAIRES

 

OK d’accord, parlons argent…

Sachez tout d’abord que si en Australie c’est un sujet un peu moins « tabou » qu’en France (dans la mesure où l’on n’ose pas forcement en parler lors d’un premier entretien, en tout cas dans certaines professions telles qu’architecte), ce n’est pas non plus un sujet 100% ouvert par lequel on peut commencer une interview…

Quelques données de base : ici le salaire minimum (légal s’entend, les boulots payés au black échappent évidemment à toute règle de ce type !) varie en fonction de chaque profession : vous trouverez sur le site web gouvernemental « travail équitable » (pas toujours d’une clarté redoutable mais très utile à consulter) ces chiffres qui dépendent de votre niveau hiérarchique, de votre expérience, des jours de la semaine et des heures du jour…

Pour exemple (on ne va évidemment pas détailler toutes les professions ici !), en mars 2016 les minimas sont de 17.80 à 22 $ de l’heure dans la restauration, nettement plus le samedi, le dimanche, tôt le matin ou tard le soir, et plus du double pour les jours fériés. En tant qu’architecte, le minimum va de 23.50 à 29 $.

Dans le domaine de la restauration, on présente le salaire à la semaine ou à l’heure (et on le paye souvent à la semaine), dans l’architecture on parle à l’année (paye au mois, fort heureusement…) ! Un peu surprenant pour nous, il faut faire une petite gymnastique mentale (pas trop dur non plus comme gymnastique…) pour arriver à savoir combien tu vas gagner par mois mais bon. En tant qu’architecte, tu peux espérer gagner 45 ou 55.000 $ (par an, donc), et davantage en fonction du poste, de l’expérience, du niveau d’anglais… En bossant dans un resto « normal », ça tournera autour de 18 ou 20 $ de l’heure. Quelques dollars de plus dans les fermes.

Petite précision, les salaires sont toujours affichés et discutés AVANT taxes mais HORS super.

Juste avant de poursuivre sur ces deux détails, un très rapide mot sur le boulot au black : bien évidemment il n’est pas plus légal ici qu’en France, et tout aussi évidemment il est au moins aussi répandu qu’en France ! A chacun de voir, notre avis est qu’il vaut mieux payer un peu d’impôts (pour le moment c’est un peu, il est possible qu’à compter de juillet 2016 ce soit beaucoup…) que de risquer d’être pris à défaut par les autorités de l’immigration ou d’avoir un accident sans la moindre couverture. Des connaissances ont rencontré quelques problèmes (des semaines non payées, un salaire inférieur à celui négocié…) mais d’autres s’en sont bien sûr bien tirés ! gardez aussi en tête qu’il vous faudra démontrer 3 mois de travail (d’un certain type) si vous souhaitez renouveler votre visa WHV.

 

TAXES

 

L’impôt sur le revenu, normalement le seul que vous pourriez avoir à payer ici, est directement payé au Trésor australien par votre ou vos patrons : chaque mois, entre 10 et 25% du salaire est donc retenu, il vous suffit de lire votre ‘payroll’ pour en connaitre le montant exact. La bonne nouvelle, c’est que (en tout cas pour le moment) les gens sous visa WHV bénéficient du même régime d’imposition que les locaux : comme il est probable que vous ne bossiez pas à plein temps sur 100% de l’année fiscale, vous payerez probablement trop d’impôts et pourrez donc réclamer le remboursement du trop-perçu. Vu les sommes en jeu, nous vous invitons en tout cas chaudement à le faire !!

Attention, pour bénéficier de ce régime d’imposition plutôt avantageux, il vous faudra disposer d’un numéro fiscal australien, le Tax File Number. Il se demande en ligne (mais depuis le sol australien !), gratuitement, et se reçoit à domicile sous quelques semaines.

 

SUPER

 

Diminutif de « superannuation », c’est le système de retraite australien, dans lequel chacun cotise pour sa pomme : votre patron a obligation de verser un pourcentage de votre salaire (toujours calculé EN PLUS du salaire AVANT taxes, en mars 2016 il est de 9,5%) sur un compte bancaire dédié, qu’il pourra ouvrir pour vous mais qu’a notre avis il vaut mieux ouvrir soi-même. D’abord parce qu’il peut être intéressant de comparer ces comptes qui ont des frais de fonctionnement importants, et ensuite parce que cela vous évitera des complications lorsque viendra le moment de récupérer une partie de cet argent (quand vous aurez définitivement quitté le territoire, et pas avant !).

LIENS UTILES

Le site officiel avec toutes les infos au sujet des salaires minimum et conditions de travail : https://www.fairwork.gov.au/pay/minimum-wages

Pour faire la demande de Tax File Number : https://www.ato.gov.au/Individuals/Tax-file-number/Apply-for-a-TFN/

Petit guide pour demander le remboursement des taxs (tax return) : http://kowala.fr/tax-back-remboursement-impots-australie/

Le site officiel pour faire la demande de payement du 'superannuation' : https://www.ato.gov.au/individuals/international-tax-for-individuals/in-detail/super/super-information-for-temporary-residents-departing-australia/

Et un guide sur ce sujet : http://www.australie-guidebackpackers.com/recuperer-superannuation-australie/

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